BD : Petey & Pussy de John Kerschbaum

Certains jours, on est facilement harassé par l’imbécile du coin, la tartine qui tombe côté confiture et autres petites tracasseries de la vie. Ces jours là – bon sang, on ne les compte plus ! – la BD peut vous sauver. Oui. Si vous choisissez bien, certains auteurs vous envoient dans des mondes merveilleux. Tenez, John Kerschbaum, par exemple. « Petey & Pussy » vient de sortir en librairie aux Editions Cambourakis et quelque chose me dit que ce chien et ce chat anthropomorphes ont les moyens de vous dérider. Parce qu’ils sont cons, dégueulasses et terriblement drôles.

Pussy, le chat, vit dans un appartement infesté de souris qui le narguent à longueur de journée. Outre le fromage qu’elles volent, elles ont accaparé les clopes. Quand Pussy a le dos tourné, elles se servent des mégots pour lui laisser des messages désobligeants à l’entrée de leur trou dans le mur, ce qui a le don d’attiser la rancœur du chat impuissant. Sous le même toit vit Bernie, une espèce d’oiseau à la gueule de travers. La mémé à qui ils appartiennent nettoie rarement la cage et le pauvre piaf crotté ne pense qu’à mourir. Il faut dire que quand mémé décide de briquer la cage, elle coince une patte de son petit oiseau d’amour sous une pile d’encyclopédies pour éviter qu‘il se tire.

De son côté, Petey, le chien, erre à sa guise dans la rue. Ce qui l’exaspère le plus, c’est l’absence d’intimité lorsqu’il décide de s’octroyer un petit plaisir au milieu du trottoir. Quand Pussy et Petey se rencontrent, c’est bien sûr pour vivre des aventures palpitantes, comme voler leurs lunettes à des personnes âgées ou sauver les plumes de Bernie qui s’est fait chopper par le boa constrictor du voisin. Comme je le disais, ces drôles de bêtes là ont la particularité d’avoir des corps d’animaux et des têtes humaines. Le langage leur est donc octroyé et les gens les comprennent. Ca permet aux deux comparses de pouvoir négocier et de répondre aux insultes par des insultes. Ah… Si les animaux avaient la parole, il y a fort à parier qu’on aurait quelques surprises !

« Petey & Pussy » sont deux gros crevards. Ils sont une sorte de Tom & Jerry trash. Les gags catoonesques vont jusqu’au bout et les ressorts humoristiques sont aussi bien dans les dialogues que dans le comique de situation. Une bonne tranche de rigolade ! Jubilatoire !

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